Jaco

Jaco est la plage la plus proche de ma ville. Pour ajouter un peu plus d'aventure, j'ai pris le bus publique pour m'y rendre . Dimanche 6:00 du mat' j'étais au terminus Coca-Cola de San José. C'est d'ici que tous les bus partent vers d'autre destinations au Costa Rica. Au terminus, ca pue, c'est sale et c'est plein de racoins idéaux pour se faire voler...mais mon billet vers Jaco coute 1970 colones (4$). La route est de 2h30. En auto, c'est 1h30 mais le bus fait plusieurs arrets.

Mon hotel est le Vista Pacifico, recommandé par un ami qui est déjà venu dans le coin (http://www.vistapacifico.com/). C'est 55$ la nuit et les proprios sont des sympatiques retraités canadiens. Bien entretenu, l'hotel n'a que 9 chambres mais c'est un peu trop tranquille pour moi. Je ne fais que laisser mes choses et me dirige vers la plage.

Avant de partir, la proprio me dit de ne pas apporter de sac à la plage car il y a plusieurs vols. Elle me dit que la criminalité est en hausse à Jaco. Alors, je n'apporte que ma planche avec moi. En fait, j'avais entendu plusieurs mauvaises choses de Jaco mais je voulais faire ma propre opinion. J'appelle un taxi car je suis à un bon 10 minutes de la plage. Le chauffeur me conte que Jaco à grandit trop vite et que tous les prix ont montés pour suivre le marché américain. Les locaux ne peuvent suivre et sont obligés de déménager et les nouveaux habitants américains ont peur des locaux..au point d'etres paranos.

La plage fait 3km. La moitiée n'est pas fameuse mais l'autre est incroyable. C'est le dimanche et c'est rempli de locaux et de touristes. La plage est tellement longue qu'il y a de la place pour tous. Les vagues sont belles et je fais de la planche jusqu'à ce que je sois crevé. Vers 17h, je sors de la plage pour aller sur Avenida Pastor Diaz. C'est la rue principale avec tous ses restos, bars et boutiques. On m'avait dit que Jaco était le Cancun du Costa Rica. C'est faux, c'est encore assez petit pour etre amical, les restos ont de la sacré bonne bouffe et les boutiques vendent de belles choses. Rien de quétaine meme s'il y a beaucoup d'américains. Tous les bars m'ont acceptés alors que j'étais à moitié à poil, plein de sable et avais planche sous le bras. Qu'est-ce que tu veux de mieux?

Le lendemain, lundi, tous les touristes étaient partis. J'avais les vagues à moi seul. Pura vida! J'en ai fait assez pour me blesser à la jambe. Un signe que tu en as profité à fond! Fin de journée, je boite vers une terrasse et commande une Impérial bien méritée. Très bon weekend, va falloir que je revienne!